L'ARMADA S'EN EST ALLÉE...
L'ARMADA DE ROUEN JUIN 2013
L'Armada édition 2013 a quitté les quais de Rouen dimanche matin en direction de la mer, soit une centaine de km de navigation pour descendre la Seine jusqu'au Havre. Tout le long des berges beaucoup de monde avait pris place de très bonne heure pour venir acclamer ces beaux navires et leurs équipages... du grand spectacle !
Tout d'abord voici quelques images des quais de Rouen où les bateaux étaient amarrés depuis le 6 juin.
Au fond le pont routier levant Gustave Flaubert, mis en service en septembre 2008. Son tablier central s'élève entre les deux pylones, permettant ainsi le passage des grands voiliers
Le KRUZENSHTERN (Russe) quatre mâts barque de 114,50 m
un des plus grands voiliers de l'Armada
Le MIR (Russe) trois mâts carré de 109,4 m
Shabab Oman (Sultanat d'Oman)
trois-mâts goélette à hunier est l'un des plus grands voiliers en bois navigant (52,1 m)
L'ETOILE DU ROY (France)
Fégate corsaire trois mâts carré de 47 m, réplique historique du XVIIIe s.,
2ème plus grand bateau traditionnel français, port d'attache St Malo
CUAUHTEMOC (Mexique)
du nom du dernier empereur aztèque, trois mâts barque de 90 m dont le port d'attache est Acapulco
THALASSA (Pays Bas)
Ce trois mâts barque de 50 m est un ancien bateau de pêche tranformé en voilier de croisière de luxe.
Beaucoup de festivités sur les quais durant ces quelques jours et le dimanche matin tous les bateaux sont repartis pour la grande parade qui devait les conduire vers le large.
Nous sommes partis tôt afin d'éviter les bouchons sur la route et avons pris place au bord de l'eau dans une boucle de la Seine...
de très beaux voiliers venus d'un peu partout... Mexique, Oman, Brésil, Russie, Pologne, Pays Bas, Portugal... etc...
et ci dessous, des navires français...
Le MUTIN (France)
C'est la plus ancienne unité navigante de la marine nationale. Lancé en 1927 aux sables-d'Olonne, il effectue des missions d'instruction et de représentation sur la façade atlantique française.
Le Mutin est un véritable héros de la Seconde Guerre mondiale. Réquisitionné par les services secrets britanniques, il mène une série de missions clandestines à hauts risques dans le Golfe de Gascogne et en Méditerranée entre 1940 et 1944, transportant les agents chargés d'exécuter des missions de sabotage derrière les lignes ennemies. Il est mitraillé à plusieurs reprises. C'est le plus vieux bateau de la Marine nationale encore en service.
La BELLE POULE (France)
Ce voilier est le 4ème navire de la marine française à porter le nom de Belle Poule. Tout comme sa sœur jumelle l'Etoile, la Belle Poule fut construite sur le modèle des goélettes "Paimpolaises" qui pêchaient la morue en Islande. Elle a rejoint les Forces Françaises Libres durant la Seconde Guerre Mondiale. La Belle Poule est dorénavant un voilier-école et participe régulièrement à de nombreuses manifestations nautiques.
MARITE (France)
Trois-mâts goélette Français construit en 1923. il est le dernier des terre-neuviers en bois du patrimoine Français. A la base il était destiné au travail de morutier, mais au fil des ans il est devenu un bateau de plaisance.
ETOILE DE FRANCE (France) goélette à hunier coque bois
Construit en 1938 en tant que cargo pour la mer baltique, il est le navire amiral de l'armement Etoile Marine Croisières. Il permet des sorties en mer à la journée et des croisières en Manche, Atlantique, Méditerranée et Caraïbes.
Le BELEM (France)
Trois-mâts barque français, coque acier de 51 m, construit en 1896 à Nantes. Il servit au transport de marchandises, notamment de cacao pour le compte du célèbre chocolatier Menier.
PEN DUICK (France)
Ketch en aluminium de 22 m, dessiné en 1973 par André Mauric pour Eric Tabarly pour la Whitbread. C'est à bord de ce bateau que Éric Tabarly a été vainqueur de la Transat en solitaire en 1976.
Il est exploité par un club de croisière qui propose maintenant de naviguer à son bord.
Le MONGE (France)
Bâtiment d’essais et de mesures (BEM) de 225,3 m de long, haut comme un immeuble... il est en service dans la marine nationale depuis novembre 1992. Ses missions techniques principales sont : la trajectographie et l'observation radar et optique des missiles balistiques ou tactiques, la poursuite de satellites et, beaucoup plus rarement, la mise en œuvre ou la poursuite de cibles aériennes pour l'entraînement des forces. Ce bâtiment est le seul type dans la marine militaire Française et l'un des rares dans le monde.
A son bord 10 Officiers, 46 Officiers mariniers, 64 Equipages, 95 à 184 scientifiques
La fête est terminée, les navires sont repartis pour d'autres aventures, peut être les reverrons nous à Brest ou à Bordeaux ? Où à Rouen... mais dans quelques années !